Corum

Admiral's Cup Seafender 48 Deep Dive

*Image base Corum

Marque	Corum (Suisse)
Modèle	Admiral's Cup Seafender 48 Deep Dive, réf : 947.950.04/0371 AN12 (Classique, édition 500 ex), 947.950.04/0371 AN15 (cadran laiton), 947.950.94/0371 AN22 (Ti+PVD), 947.950.86/0371 AN16 (Lunette+cadran laiton)
Etanchéité annoncée	1000m. Conception inspirée de NIHS 92-11 & ISO 6425. Non utilisable en atmosphère complexe (Info departement conception Corum)
Type	Montre de plongée avec lunette unidirectionnelle graduée.
Mouvement	Automatique, Corum CO947 (LJP 8235). 24 rubis, rdm : 42h
Boîte	Conception multi blocs avec anneau central emboîté verticalement. Boîte dodécagonale en Titane Grade 5 satiné nu, cornes polies. Existe en boîte PVD Grade 5 ou Ti nu Gr5 + lunette laiton. Dimensions : 48 x 19 mm. Verre saphir antireflets double couche. Lunette unidirectionnelle graduée pour le temps d'immersion avec index lumineux. Guichet date et jour à 3h. Petite seconde à 9h. Aiguilles des heures, minutes, petite seconde, indices et index central de la lunette lumineux. Couronne signée à 3h pour le réglage de la date et heure avec épaulement protecteur. Soupape à hélium à 9h30 en Ti Gr 5. Fond vissé Titane Grade 4 personnalisé Corum : Deep Dive 1000m. Existe en versions cadran noir/argent, noir furtif, noir/laiton, noir/saumon.
Bracelet	Caoutchouc plongeur, boucle ardillon Titane Grade 5. Entrecornes 24mm.
Fonctions	Heures, minutes, petite seconde, date, jour. La couronne vissée à 3 heures permet le réglage de l'heure, de la date et du jour. La lunette unidirectionnelle graduée permet la lecture du temps de plongée et le suivi des paliers de décompression. La soupape d'échappement à 9h30 assure (en théorie) l'évacuation des gaz légers qui se seraient introduits dans la boîte lors d'une plongée en atmosphère complexe.
Prix	Env 7.400€ (2012) (Ti, cadran noir, argent)
Nos notes	Intérêt : *** (Alternatif) / Prestations : ** (Acceptables) / Tarif : * (Médiocre)

Infos : Corum (Service commercial + département conception) : Rapide, professionnel et courtois. Achim (prêt de la montre à l'essai), Brigitte, Philippe (scaph class 2b), Percy.M, Jon.C

Images base Corum

Corum Seafender 1000m 947.950.04/0371 AN15 (cadran saumon), 947.950.94/0371 AN22 (Ti+PVD), 947.950.86/0371 AN16 (Lunette + cadran laiton)

Remarques : Présentée au Basel 2010 sous la dénomination Deep Hull 48, la Seafender 48 Deep Dive est la première montre de plongée profonde de Corum. Originale et pleine de caractère, elle adopte les éléments esthétiques typiques de la marque et arbore pour la circonstance un réhaut heureusement plus sobre et favorable à une utilisation sous marine. Pour cette première aventure en eaux profondes Corum a préféré limiter l'étanchéité de la Seafender 48 à 1000m, au demeurant suffisants pour la seule plongée de loisir. Car, en dépit de la présence d'une soupape d'échappement des gaz légers, le département conception de Corum déconseille formellement toute utilisation en atmosphère complexe, reléguant la présence de la soupape au simple rôle d'accessoire marketing... La construction de la boîte en Titane Grade 5 fait appel à un anneau central en Titane Grade 4 qui reçoit le mouvement, lequel surplombe le fond vissé fait du même métal. Cette solution est à peu près similaire à celle employée sur la Deep Sea 3900, quoique moins élaborée chez Corum (technique, matériaux) surtout en l'absence de véritable interface avec la boîte. Par ailleurs, contrairement à la Deep Sea, cette technique n'a pas permis de réduire l'imposant diamètre et/ou la hauteur. Pour autant que tel ait été l'objectif de Corum...

Le diamètre est donc généreux avec ses 48mm. Cette impression est renforcée par la lunette dodécagonale graduée sur les premières 15 minutes. Cette dernière est classique et réalisée en matériaux bruts : Titane, PVD ou laiton et n'adopte aucune des techniques en vogue : Luminescence, tubes ou insert céramique. Cela ne nuit pas à ses prestations réelles mais pèse sur un tarif déjà conséquent. Le cadran est clair et lisible, l'aiguille des minutes est tout juste acceptable en longueur. Moins favorable à une lecture rapide de la bonne marche du mouvement, la petite seconde est un choix esthétique et non technique, discutable. Elle est néanmoins assez bien dimensionnée et se détache convenablement de sa graduation; tout au moins sur les cadrans noirs et PVD. Dans le même ordre d'idées, Corum a choisi de polir les cornes en lieu et place du traitement satiné du reste de la boîte, chose qui ne s'imposait pas forcément. La large couronne dont le dessin est déjà connu est bien protégée par un bel épaulement. La soupape gaz légers à 9h30 est parfaitement bien intégrée à la boîte et complète des prestations cosmétiques de bon niveau compte tenu de l'expérience de Corum dans le domaine des montres de plongée profondes. A noter (sans surprise) qu'aucune mention d'homologation technique n'est revendiquée, contrairement au COSC apposé clairement sur le cadran. Corum a fait le choix de la simplicité pour le bracelet : solide strap caoutchouc plongeur orienté vers le poignet avec une (large) boucle ardillon en Titane. Sa longueur a été augmentée depuis les premières séries produites. Cette configuration est évidemment la plus efficace pour une montre de ce diamètre.

Conforme à la tradition esthétique Corum et offrant un dessin plutôt favorable à l'utilisation en plongée sous marine, la Seafender 48 Deep Dive 1000m est une montre de plongée strictement limitée aux activités de loisir pour lesquelles ses prestations s'avèrent suffisantes. Elle offre générosité et originalité d'un dessin unique qui sera à certes à l'appréciation de chacun. Le tarif est très élevé pour une pseudo 1000m ne proposant aucune innovation technique réelle.

En plongée, Valérie, N5 FFESSM, BEES1° plongée (E3), PADI MSDT : " Merci à Achim pour sa confiance et pour le prêt de la montre. Prêt qui s'est étendu sur près de 3 mois et 27 plongées, qu'il en soit chaleureusement remercié ;-). Je n'ai pas plongé la Deep Hull 48 et je me contenterai des remarques sur la finition, l'esthétique et l'usage. Je laisse à Martin et aux garçons le chapitre technique :-D. Avant d'évoquer la finition, se trouver en présence de cette Corum constitue un vrai choc et on peut se poser la question " est-ce portable, y compris hors de l'eau ? " La finition : Le Titane peut-être ingrat même finement travaillé. On trouve quelques traces de découpe (à la loupe) conformes à ce ce qui se pratique habituellement mais légèrement un ton dessous de Rolex : fond de la Deep Sea ou plus encore : Seiko comparées côte à côte. Merci à la divine providence qui nous a apporté Kenji pour ce comparatif Rolex Deep Sea, Seiko vs Corum 1000 ;-) Le cadran sobre est très beau et très clair, manque juste une mention technique. La répartition des appliques ou des remplissages est généralement de bon niveau sans toutefois atteindre celui de certaines plongeuses bien moins chères. La finition générale se classe dans la bonne moyenne, sans défaut mais sans plus. L'esthétique générale est quand même assez farfelue dans le bon sens de l'originalité. Plongeuse unique, heureusement ou pas, à vous de choisir. Dommage qu'il n'y ait pas une 200/300m Midsize ou Lady. Contrairement aux garçons, sauf Ray, je préfère la version Laiton, plus chic et moins austère que la Ti simple. Bises à tous, Val. "

En plongée, Ray, CMAS ***, PADI Dive Master : " Grosse plongeuse 'cent mètres' portable grâce au dessin des cornes et à l'orientation du bracelet, assez confortable en fait. La boucle ardillon est impressionnante, à défaut d'être du meilleur goût possible. Originale et assez bien finie. A suivre une Mark 2 assumant son étanchéité. 1 plongée test à 54m sur Margaulx, [Off shore Kool Baaie]. St Maarten (NA). Intérêt : Originale (***), Prestations : Pas une montre pro mais passable pour la plongée de loisir, la petite seconde est acceptable (***), Tarif public : " Déconnant (*), le web, hors taxe et la forte décôte à l'occasion feront l'affaire. Merci à Achim pour le prêt de la montre, Henri et Philippe."

En plongée, Philco, CMAS *** : " C'est un monument ! au sens immobilier et une fausse montre pro ... Le stratagème ne résista pas longtemps, Corum l'admettra rapidement. Merci à Philippe (scaph classe 2b) pour les infos techniques. La couronne est copiée sur les grosses allemandes, boîtes Ickler, Lindburgh-Benson & co, le reste est propre à Corum. La boîte est particulièrement robuste et l'architecture qui se veut élaborée avec un pseudo anneau central coulissant verticalement et non intégré, ni contraint latéralement, contrairement à la Deep Sea ne réussit qu'à augmenter le volume général sans convaincre de son utilité sur une 'simple' 1000m. Il n'était pas indispensable de suivre Rolex sur ce terrain. De plus, l'emploi du Titane grade 4 pour le fond et l'anneau central font immédiatement penser à un recours pour une question de rentabilité... 48mm ? merci pour les (relativement) courtes cornes et pour ce très beau strap. Je confirme, elle est large mais portable... sous l'eau... Plutôt concrète en général, conçue pour le show buzz avec ses cornes polies (dommage) aussi bien que pour la seule plongée "récréative". Intérêt : (**) Bien pour sa clientèle habituelle... Prestations : (**) Tout juste acceptables pour rester poli. Paraître, sans être. Efficace en plongeuse 200m. Tarif : (*) quel tarif ? " 3 plongées test à 23, 31 et 19m (off shore Gouverneur, St Barth, FWI, Creole Rock et Baie des froussards à St Martin. Merci à Achim.

En plongée, Martin, CMAS *** : " Ma réflexion au départ fut celle là : Ils auraient pu se contenter d'un cadran marqué 1000m et décourager l'usage profond avec force excuses et recommandations, à la manière IWC ou JLC. Au contraire, ils sont allés au boût de la démarche, c'est bien. La déception fut d'autant plus grande d'apprendre qu'elle aussi est une fausse montre professionnelle et que pire, la soupape hélium ne sert strictement à rien... wanna be, simplement... Oumpf et pas glop... Pas de soucis sous l'eau, on voit bien le temps de plongée malgré cette courte aiguille des minutes. La lunette est un peu rustique, nos amateurs de musique diraient qu'elle bien peu audiophile. Not for me selon l'expression consacrée mais surtout une première ébauche qui méritait mieux que cette fake pro dive watch. Bien peu flatteur pour l'image de Corum. Intérêt : (**) Alternative, sans consistence technique, tout juste intéressante pour la pluralité. Prestations : " Fausse soupape hélium et profondeur annoncée non testée, inutilisable pour la plongée pro mais bien pour les bbcue parties et les plongées Open Water groupés à l'intérieur du récif à Curaçao. Tarif : (*) Sans aucun rapport avec la réalité de l'objet vendu." 1 plongée test sur Scruby Island ;-) (Jubilee jamboree) à Anguilla (British West Indies). "

En plongée, Max, CMAS Instr *, PADI OWSI, N4 FFESSM / E2 : " La Corum 1000 est à ma connaissance la première 'grande' marque à arborer une valve à hélium inutilisable. Cela semble même accepté parmi les plongeurs avec l'argument : Attendions nous autre chose de Corum ? Le reste n'est alors qu'enluminures ostentatoires chèrement facturées et arguments techniques fallacieux, mais que fait l'UFC que choisir ? ". Intérêt : Peu (**), Prestations : Peu (**), Tarif : FDG (*)

En plongée, Scott N4 FFESSM, CMAS ***, PADI OWSI : " Oui, oui, un grand merci à Achim, presque aussi bon flippeur de montres que notre Don King préféré :-). J'ai plongé avec une Montblanc 1900 et maintenant la Corum 1000m, ça c'est fait et bien fait. Je préfère cette version sobre Ti, hors tout coloriage que Corum a bien voulu nous épargner. Disons tout de suite qu'elle est portable sur un poignet sportif : Mer, montagne et pas que par des tennismen espagnols. La lisibilité sous l'eau est idéale, le parallaxe redouté à cause de la faible longueur de l'aiguille des minutes est presque entièrement absorbé. La longueur du strap est correcte sur une humide 5mm. L'orientation volontaire du strap vers le bas des cornes est très efficace. Il enserre le poignet avec vigueur, tout en gardant un très bon confort, assez étonnant. Alors, ce n'est certes pas une vraie montre pro, plutôt un objet image de marque assez réussi esthétiquement. Je comprends qu'on puisse être tenté par l'originalité. C'est une efficace et originale alternative qui mérite une chasse au tarif. Intérêt : *** Bien, Prestations : *** Assez Bien, Tarif : * Non. 4 plongées tests de 21 à 76m (Trimix normo) à petit Ouanalao, Ilets Petit Jean (St Barth), Dawn Beach, Cable Reef 2 le tombant (St Maarten)

En plongée, Roger, N4 FFESSM : " Fausse 1000m pro. A prendre comme une bonne 200m. Lecture aimable, longueur de l'aiguille des minutes ne posant aucun problème sous l'eau. Plongeuse tout de même très large à terre à destination des beach parties (cornes polies). Bonne lunette ferme mais préhension moyenne et couronne dure peu agréable. Strap 2ème genération à peine plus long que le premier mais tout de même efficace. Intérêt : " Son point fort, l'originalité sinon moyen (***), Prestations plongée : correctes dans l'absolu si on ignore la présence de la soupape hélium (**), prix public : Médiocre (*). 3 plongées tests de 31 à 66m à St Barthélémy, St Martin et Saba. Grand merci à Achim pour sa disponibilité et sa générosité. "

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Auricoste

Spirotechnique Automatique 300m

Image base Auricoste

Infos : Auricoste, Aqualung, Dieter.R, Jordi.A, Martin, Roger, JFX, Guidoni

Images base Auricoste, cadrans et finitions acier, PVD (aiguilles de présérie)

Remarques : Auricoste a relancé en 2011 la fabrication d'une plongeuse pour succéder à la précédente Spiro 200 rééditée au milieu des années 2000. L'étanchéité passe à 300m et elle hérite d'une boîte au dessin asymétrique qui permet d'intégrer l'épaulement de couronne. Le diamètre limité à 42mm est efficace et s'adaptera à tous les poignets. Deux doubles choix de finitions/cadrans sont disponibles : acier ou PVD, index ronds ou numériques. La lunette reprend le style caractéristique des Spiro de plongée avec sa graduation à la minute. Les cadrans sont lisibles et attractifs, surtout la version index ronds avec la présence du plongeur Spiro, réminiscence appréciée. Les aiguilles de production sont tout juste correctes dans l'absolu, celle des heures est courte et de faible largeur, celle des minutes a été allongée suite aux critiques formulées sur les exemplaires de pré série mais sa lisibilité reste moyenne. Le verre saphir est de série et l'offre est complétée par trois straps qui devraient couvrir les utilisations les plus courantes.

La Spiro 300m est une montre désirable pour l'aura de la marque au plongeur à la roue et dont les prestations sous marines sont plutôt bien adaptées à la plongée de loisir. Pour autant, malgré une distribution directe, le tarif est élevé pour une 300m dont la finition est celle d'une entrée de gamme hébergeant un mouvement ETA 2824 qui aurait justement gagné à être générique ou Japonais pour les bienfaits d'une distribution plus large. Un bon choix.

En plongée, JFX, N4 FFESSM, PADI OWSI : " Acquisition de la version acier index ronds 2ème main contre location de vacances... Après la 200 MN, la réédition 200m, deux Squales, il me fallait la 300m pour combler une place libre de mon petit biblio 5 tiroirs d'instruments de mesure Spiro. Pour lire l'heure sur terre j'ai besoin de mes lunettes de soleil et pas seulement en Guadeloupe, sauf quand l'aiguille des minutes a le bon goût de se trouver entre deux index, non cerclés... Il est tout de même plus aisé de lire le temps de plongée sous l'eau, c'est heureux. Certes, on me conseille l'option du modding avec la multitude d'aiguilles disponibles pour le calibre mais je n'ai jamais été un vivid Franken addict et en bon fan de la Spirotechnique, une Spiro est une Spiro, avec ou sans défauts. Intérêt : Pour les fans de la Spiro (***), Prestations : Ok, aiguilles parfois limite (***), tarif : pas vraiment (**)." [6 plongées test de 19 à 57m de jour à Marie Galante, Les Saintes, Guadeloupe]

En plongée, Philco, N3 FFESSM, CMAS *** : " J'ai l'impression de trouver normal d'avoir cette plongeuse parmi les nombreux articles Spiro de mon époque d'ado plongeur :-D. Jolie plongeuse qui aurait tout pour plaire si les aiguilles étaient un peu plus appropriées. Trop petites, de la mauvaise couleur, elles dépareillent sur le cadran, un peu comme les bâtons de la Dacor Florida 150ft, pourtant devenue une légende... La finition boite, cadran, straps, ce n'est pas Coconut Grove, sinon du Beuchat à 350€. Et qui exigerait un "vrai" 2824-2 sur ce type de plongeuse plutôt apte à écailler le Valiwa tout juste harponné qu'à paraître en papier glacé. Elle plonge plutôt bien et accomplit sa tache utilitaire avec aisance et confort. A prendre et considérer comme telle. Et à saisir à bon tarif. Intérêt : Bien (***), Prestations : Moyennes. Beau cadran, indices, bonne lunette, boite asymétrique, couronne protégée, aiguilles inadaptées (***), Tarif : Inadéquation objet réel vs clientèle visée (**) [ 2 plongées test de 24 à 42m + deux sorties en mer, Guadeloupe, La Désirade ]

En plongée, Roger, N4 FFESSM : " Intéressante cette Spiro flash back. Simple et efficace, confortable et agréable à utiliser. Lecture du temps moyenne sur terre, c'est mieux sous l'eau. Bien à Auricoste d'avoir corrigé les aiguilles de pré production. Elle est incitative mais trop chère pour les débutants et c'est bien dommage, l'occasion était belle, elle aurait pu devenir une excellente Diver's française. Les manipulations à terre ou sous l'eau sont rapides et efficaces. Bon assortiment de straps. Intérêt : *** (Très bien, beau cadran vintage, nostalgie, intéressante, Spiro), Prestations : *** (Convenables, adaptées, montre plongeable), Tarif : * (Médiocre, excuses d'Auricoste irrecevables, il aurait été aisé de la produire rentablement pour la moitié du tarif). 1 plongée test de jour à 23m à Marie Galante. "

En plongée, Scuby, N3 FFESSM, CMAS *** : " Beau cas de retour de feedback pris en compte par un fabricant avant mise en production (les aiguilles). La boîte asymétrique ne plaira pas forcément à tout un chacun, elle est néanmoins originale avec un bon épaulement de couronne et ne reprend pas la sempiternelle boite Historique. La finition est dans la bonne moyenne des produits intégrés à 800€, tarif auquel elle devrait être vendue. Vendue deux fois trop chère pour la qualité de finition effective, elle est pourtant une montre de grande consommation destinée à tous publics : amateurs de montres mécaniques, de sports nautiques, plongeurs pratiquants, du débutant jusqu'aux invértébrés fanatiques de l'entité Spirotechnique ;-) ... Il ne s'en écoulera pas beaucoup à ce tarif, simplement pour jouer l'orgueil du pseudo prestige de l'édition limitée. Intérêt : Montre Spiro, les index ronds, belle plongeuse (***), Prestations : Bon niveau, montre agréable à vivre, aiguille des minutes au dessin moyen, un beau glaive orange s'imposait (***). Tarif : Elevé pour une plongeuse courante. 2 plongées test sur les sources d'eau chaudes, maxi 46m (Guadeloupe) et 56m sur Grand Mère Chauda (Marie Galante). Merci à JFX pour le prêt de la montre à l'essai et pour tout le reste ;-) "

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JeanRichard

Aquascope 300m

Image base JeanRichard

Infos : JeanRichard, Brigitte ;-), Jens , Fred, Don King, Roger, Scott

Images base JeanRichard

Remarques : En 2010, JeanRichard a introduit son nouveau modèle Aquascope 300 afin d'accompagner la Diverscope comprenant déjà plusieurs modèles pour constituer une généreuse gamme de montres de plongée. Quatre versions principales de l'Aquascope (noir, blanc, bleu) sont disponibles avec leurs straps assortis ainsi qu'une version Lady à cadran perle et diamants. La finition est de bon niveau avec de belles côtes affirmant sa sportivité, le polissage l'emportant toutefois sur les parties satinées. JeanRichard propose un nouveau calibre maison animant l'Aquascope en remplacement de l'ETA 2824-2. Peu de détails sur l'origine et la conception sont disponibles. On peut néanmoins penser que la cohabitation avec GP dans le même groupe a pu orienter certains choix.

Toujours étanche à 300m certifiés NIHS92-11, le carré galbé est porté à 45.5mm de large pour descendre à 40mm en hauteur, elle sera ainsi accessible à la plupart des poignets. Le système de verrouillage de la lunette est repris, les cadrans restent clairs et les aiguilles conservent le dessin favorable de la Diverscope 2005. Il est d'ailleurs regrettable qu'à cette occasion, la pointe lumineuse de l'aiguille des secondes n'ait pas été aggrandie. l'Aquascope se démarque esthétiquement par sa belle lunette externe verrouillée et graduée à la minute, qui en plus d'être un hommage à la version 60's est une excellente alternative (réclamée) au réhaut bi directionnel de la Diverscope. Tant qu'à diversifier sa gamme, JeanRichard aurait même pu produire une version avec lunette unidirectionnelle externe classique, plus attractive que la symétrie des deux couronnes mais surtout plus pratique en usage plongée. Un efficace strap caoutchouc plongeur est inclus d'office. A noter que les premiers straps mixtes proposés au lancement ont été remplacés par des modèles caoutchouc. Reste que la boucle déployante proposée est bien peu élaborée pour une montre de plongée, un ardillon simple aurait été préféré.

Le nouveau positionnement de JeanRichard se veut résolument haut de gamme, le bond en avant est impressionnant, le tarif a presque triplé depuis la Diverscope 2005. Alors que le seul changement notable concerne la mise au point d'un calibre maison, certes un vrai plus, la notoriété (relative) milieu de gamme est restée inchangée et ne convaincra pas dans un créneau très concurrentiel. La JeanRichard Aquascope est une montre de plongée plutôt attractive qui s'adaptera à la plongée sous marine sans contrainte particulière. Un bon choix alternatif.

En plongée, Valérie, BEES1° plongée, PADI MSDT, N5 FFESSM : " Merci à Brigitte pour le prêt de la montre à l'essai ;-) : version lunette noire, strap noir. Je préfère la version Béluga (cadran+strap) mais malgré les cornes courtes, elle est trop grande, dommage qu'elle ne soit pas proposée en vrai midsize. Quant à la version Lady, elle est trop ostentatoire et je n'aime pas son cadran scope. L'agrément de la nouvelle lunette est l'intérêt principal de l'ajout de cette plongeuse à la collection JeanRichard déjà bien fournie. Belle lunette tant qu'elle ne tourne pas... ce système est pénible au possible et pire, sans vraie sensation de cliquet, de celle qui fait la plongeuse :-/ ... Beau calibre mais invisible (!?) et pourquoi faire au juste ? Il eut été judicieux de développer un calibre maison cohérent avec une gamme de prix tournant autour de 2500€ et qui puisse être intégré à d'autres modèles. Je n'ai par ailleurs pas constaté de précision diabolique sur notre exemplaire d'essai, légèrement en dehors des specs COSC. L'image de JeanRichard se situe au début / milieu de gamme luxe, je ne vois pas l'intérêt mercatique de chasser sur le pré carré de certaines plongeuses prestigieuses, d'autant que la finition n'est pas à niveau y compris à la loupe : matériaux, dont absence d'une lunette céramique, qualité des aiguilles, des appliques, etc... Intérêt : Bien pour le plaisir esthétique, très jolie dans sa version Béluga (***), Prestations : Discutables : lunette embêtante et compliquée à l'usage, indication de marche riquiqui, strap inadapté et qui fait peur (boucle). (**), Tarif : Hors sujet (*) " [ Merci à JeanRichard pour la promptitude et l'efficacité de sa communication technique. ]

En plongée, Scott, N4 FFESSM, PADI OWSI : " Je plussoie, nos remerciements à Brigitte pour le prêt de la montre :-). Elle est attractive de prime abord avant de se rendre rapidement compte qu'elle est d'abord une montre de pseudo luxe, très polie. On est également privé du plaisir de la lunette que l'on ajuste à volonté. Pas de problème particulier avec la double couronne, ni la symétrie esthétique qu'elle induit. Elles sont bien intégrées à la boîte. Je continue d'apprécier les aiguilles, un peu moins celle des secondes franchement en deça. Le confort au poignet est assez remarquable, dommage que la boucle joue un air mondain inapproprié sur une montre de plongée, ce serait même courir un risque que de plonger avec. Intérêt : (***) Bien, plongeuse agréable, belle lunette, esthétique et qualité de gamme moyenne, Prestations : (***) Certification NIHS 92-11 sur tests effectifs, excellente lisibilité, lunette pouvant s'avérer compliquée à l'utilisation courante (paliers, reset...), fermeture du strap à remplacer. Tarif : (*) sans rapport avec l'objet vendu, positionnement en conflit avec des plongeuses réputées. "

En plongée, Roger, N4 FFESSM : " Intérêt appliqué de JeanRichard à la certification NIHS 92-11, communication technique maîtrisée et exemplaire. Bel hommage aux JR Sixties donc prête à plonger avec ses caractéristiques propres : lunette et verrouillage d'une autre époque, pas très intuitif et requérant un temps supplémentaire. Lecture du temps de plongée immédiate, magnifiée sous l'eau, très bonne lunette, aiguilles des minutes correctes, éclairage de la grande seconde à revoir. Carrure originale, taille adaptée, montre agréable à porter par tous poignets, strap confortable, fermeture urbaine inadaptée à la plongée. Mouvement haut de gamme inutile sur une JR, je rejoins Valérie, un mouvement de manufacture JR simplifié aurait été plus cohérent, c'est le point le plus regrettable de cette Aquascope. Merci à Brigitte, Don King, Jens et au staff ZDiver. Intérêt (***), Prestations (***), Tarif (*) [ Une plongée test à 34m off shore pointe Gouverneur St Barthélémy, French Caribbean ]

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Oris

Aquis Depth Gauge

Image base Oris

Infos : Oris, Oris AD, Brigitte, JFX, Pascal, Roger, Martin, Bruno aka "Rage Diver"

Remarques : Oris a proposé en 2013 une plongeuse intégrant un profondimètre en complément de sa gamme plongée. Située en milieu de gamme, la marque souhaitait offrir une montre technique à un tarif abordable. Le choix de la technique du profondimètre capillaire s'est logiquement imposé. Bien que sa mise en oeuvre soit basique, la marque est la première à y faire appel depuis la fin des années 70 et à en proposer son interprétation contemporaine sur une montre mécanique. La maîtrise complète de l'étude et réalisation sans sous traitance de son Aquis 500 sert efficacement l'image de marque 'innovante' d'Oris auprès du grand public.

En cohérence avec sa gamme plongée la DG 500 est large de 46mm mais cette fois le diamètre est favorable à la lecture du profondimètre. La hauteur, supérieure à 16mm aurait pu être limitée pour un meilleur confort esthétique et d'utilisation. L'Aquis DG 500 dispose d'une belle lunette céramique mais seulement 1/4 graduée, regrettable, encore plus au regard de sa fonction profondimètre. Le cadran est clair et lisible. La littérature technique est encore une production Oris dont l'imagination en la matière semble sans limite. La soupape d'échappement des gaz légers largement répandue dans cette gamme de profondeur n'est pas proposée. Le département conception confirme ne pas avoir produit une montre à usage professionnel et ne pas s'être conformé aux normes NIHS, ISO, DIN adaptées mais à ses propres tests pour assurer l'étanchéité annoncée.

Les aiguilles sont correctement dimensionnées, celle des minutes atteint les indices et, selon l'angle de vision, dépasse même l'échelle de profondeur suspendue. L'étagement de cette dernière favorise les faibles profondeurs au détriment des valeurs couramment atteintes en plongée de loisir. Plutôt typée apnée de loisir, le compromis est somme toute acceptable y compris à 40m, une fois intégrée l'absence de mémoire de profondeur, carence propre à la technique employée. A noter une réactivité évidemment immédiate et une précision constatée sans défaut jusqu'à 70m. (Plongée # 8)

La finesse du tube immédiatement proche de l'échelle de lecture suspendue au verre saphir donc sans parallaxe permet une lecture aisée de la profondeur, du temps de plongée et ne nuit pas à l'esthétique de la montre. La differrenciation tube vide/plein est efficace quelque soit la profondeur et l'éclairage comme noté dans les témoignages plongées, de jour, car le profondimètre est inutilisable en plongée de nuit par faute d'éclairage. Une contrainte qui fut jadis contournée sur certains profondimètres capillaires par l'emploi de guides mobiles colorés mais aussi puissants radio émetteurs.

L'offre inclus de série un coffret type Pelican étanche avec deux bracelets et des outils. Le strap plongeur est large et de belle qualité mais en l'absence d'un strap tissu long il est regrettable que la personnalisation ne permette pas l'emploi d'autres straps du marché.

L'Oris Aquis Depth Gauge 500 est une plongeuse profondimètre originale dont l'esthétique est favorable et l'utilisation aisée. Contre partie de la précision des mesures, la technique employée ne permet pas l'enregistrement de mémoire de profondeur maxi indispensable au plongeur, ni l'emploi en plongée nocturne. Bon back up pour passionnés d'instruments de mesure, elle est la seule plongeuse exploitant la technique naturelle du profondimètre capillaire. Le tarif public est élevé dans l'absolu eu égard au coût du verre hébergeant le tube capillaire ou au mouvement de grande série. Il sera néanmoins possible de l'acquérir à un tarif favorable grâce aux nombreuses possibilités du web. Un bon choix alternatif, original et technique.

En plongée, Valérie, BEES1° plongée, CMAS ** Inst, Trimix, NAUI Rebreather inst, PADI MSDT, N5 FFESSM : " J'attendais cet essai avec un grand enthousiasme, merci aux heureux acheteurs. Pas de Titane, pas vraiment la montre des ado plongeuses de nos webmas ;-) ni des filles en général. Plus pire, comme le dit mon petit plongeur, elle est bien trop large pour mon poignet de poulette. Une interface de néoprène entre l'Aquis et ma combi Aqualung plus tard et j'ai pu l'essayer unterwasser. On s'immerge non équipés du bord, un employé du club nous attend sur une plate forme à 50m en mer. Occasion rêvée d'un petit sprint pré plongée à 5, recommandé par tous les ouvrages de France et overseas. Un coup d'oeil à l'Aquis, l'insert céramique flashe mais non, vraiment trop large. Sexistes ! A 3m, le Shearwater et l'Aquis sont parfaitement d'accord, je confirme un petit moment à 5m. Profo maxi 41.6m, une énaaaurme murène verte veut avaler l'Aquis, nan, pas la mienne, désolée. Shearwater = 41.4m, Oris Aquis DEPTH gauge = sur le Zéro de 40m, soit 42m, env. Je suis convaincue. Idem à la remontée, aux paliers. Blabla en surface, oui bien lisible, aucun doute sur la profondeur à moins de nécessiter une grosse correction, quand tout à coup, le silence s'installe parmi les plongeurs en surface... le bateau vient de distiller des saveurs de poisson grillé ! Intérêt et Prestations (***) : Alternatif compte tenu des limitations techniques du capillaire, pas de modèle pour les filles, bracelet pas glop, NATO impossible." [41.6m tombant Guana Key SXM, NA]

En plongée, Roger, N4 FFESSM : " Nostalgie technique. Intérêt et limitations techniques forment un assez bon compromis. L'échelle de lecture de profondeur concerne plus l'apnéiste que le plongeur bouteille. Pas d'omission notable, une bonne plongeuse de secours. Très efficace et lisible. Interêt 3*, Prestations : 4*, Tarif web : 3* Merci à Martin pour le prêt de la montre." [Une plongée test à 72m, Trimix, Point Baraccuda, off Cupecoy, SXM, NA]

En plongée, Martin, N3 FFESSM : " Merci à Brigitte :-). Evidemment, on aurait hululé, moqué, gloussé si JLC, IWC ou Panerai avaient eu l'outrecuidance de produire un capillaire à tarif manufacture. La complication sied donc parfaitement à la gamme Oris, middle class. Leur littérature me fait rire, ils ont tout essayé, sauf peut-être le Hydrostatic x bar proof. Qui a dit après le punch que le comble du chauve optimiste était de plonger avec un profo capillaire ? hmmm ? Une petite dizaine de plongées, de longs repos sans rinçage pour les tests statiques de Philco, mesures et étalonnages. Cette plongeuse possède une belle présence, j'en viens 'presque' à faire abstraction du modèle de strap excessivement personnalisé et le Titane aurait certes été un plus...Pour le reste, je la considère comme un profondimètre de secours qui donne l'heure."

En plongée, Philco, N3 FFESSM : " Martin ayant plongé dans toutes les eaux, y compris les plus étranges (épisodes à suivre...) il lui a été demandé pour la bonne cause ne pas rincer la montre pendant 2 mois, dans l'attente qu'une huitre miraculeuse pousse ou éventuellement, dans cette attente, de voir si le sel affectait les capacité de mesure après une succession de plongées sans rinçage suivies de longues exposition au sec permettant un début de concrétion significatif de cristaux de sel dans le tube. Après un tel délai, les cristaux de sels sont très limités au grossissement, et réduisent immédiatement au contact de l'eau salée. Reste la question de l'ingestion de fines particules au cours du temps. Question rapidement évacuée, sans jeu de mots, la largeur du tube et les flux de pression étant les meilleurs poissons nettoyeurs d'aquariums. La variabilité de la fiabilité des mesures n'est pas un facteur de choix. Physique subaquatique ludique et didactique.Très intéressante."

En plongée, Bruno, aka Rage Diver, SSI Master Scuba Diver : " @ Martin : Profondimètre est même devenu de genre féminin ;-). Je suis l'autre heureux acquéreur de l'ADG, mes remerciements vont à Brigitte, la plus élégante VRP du monde Caribéen de la montre mécanique. Et encore, c'est sous évalué... Ben, oui plongeur, l'Aquis Depth Gauge c'est un coûteux gadget sans intérêt ou pour moi un autre type d'instrument de mesure installé dans une montre auto. Bon, j'admets, sans la lunette céramique pas certain de sauter le pas. +1 Roger, je n'ai pas grandi au capillaire, je n'en ai même jamais utilisé mais la nostalgie technique participe au charme et à l'originalité. Plonge très bien, mesure très bien et zut aux sempiternels commentaires oui mais les ordis de plongée... Oui, toi plongeur, brise ton triste quotidien et va acheter l'Oris Aquis Depth Gauge 500m . "

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