Remarques : IWC a remplacé en 2009 l'Aquatimer dont la version précédente Titane/réhaut interne avait pourtant été présentée en 2004. Si IWC est revenu a des solutions en apparence plus classiques avec une boîte acier et une lunette externe, l'AQ2000 cède au large diamètre qui passe de 42.6 à 44mm, perdant au passage une partie de son caractère technique et esthétique avec l'arrêt des boîtes Titane. Comme les générations précédentes, IWC n'a pas considéré indispensable la présence d'un épaulement protecteur de couronne et ne s'est pas plus aventuré dans l'homologation pour la plongée en atmosphère complexe, réduisant ainsi le champ d'activités de l'AQ2000 à la seule plongée de loisir. L'innovation responsable de la gamme 2009 est à mettre au crédit de la nouvelle lunette rétro éclairée au SuperLuminova, un procédé très efficace quelque soient les conditions d'éclairage. La lunette est par ailleurs parfaitement bien crénelée pour un usage tous temps. Le cadran est toujours sobre, lumineux et proposé en noir ou blanc. Les nouvelles aiguilles ont été efficacement modifiées : pointe et longueur accrue des heures et minutes. La finition générale à prédominence satinée est de haut niveau et l'offre comporte au choix un bracelet acier avec extension plongeur, un strap caoutchouc adapté mais moins flatteur que celui de la Deep Two et un strap scratch plongeur en option dont on pourra regretter qu'il ne soit pas inclus d'office. Le tarif avec bracelet est en augmentation notable, il a atteint celui de la précédente version Titane / strap. Heureusement, la version sur strap s'offre à un tarif un peu plus concurrentiel.

En plongée, José (CMAS **) : " C'est avant tout une opportunité très agréable qui a m'a conduit à faire l'acquisition de cette Aquatimer qui n'était pas dans mes plans initiaux. Par rapport à l'ancienne version Titane de 2004 que j'ai possédé, et en comparaison directe avec la Ti de François, la finition me semble supérieure sur le nouveau modèle sans que cela ait un rapport avec les matériaux, par exemple le réhaut est mieux aligné sur la nouvelle AQ2000, sa qualité de fabrication générale est meilleure, il me semble. Je préfère la lunette externe mais je regrette la technicité de l'ancienne, les aiguilles sont incontestablement un progès pour la plongée. J'ai gardé la Ti pendant 3 ans, on verra jusqu'où ira l'acier. :-) "

En plongée, François (CMAS **) : " Je possède encore la version précédente en Titane que je plonge de temps à autre. Ce n'est pas celle qui a le plus de temps de plongée, pour autant elle n'est pas scotchée au fond du tiroir, je l'aime bien et je n'ai eu aucun souci technique en 30 plongées environ. La nouvelle ne me plaît pas vraiment, elle est en acier et elle a perdu le charme hostile du Titane. Le bracelet acier n'est pas beau et le strap est banal, en fait ce n'est pas le même que celui de la Deep Two et c'est bien dommage ! Pour le reste, je souscris complètement aux remarques de José lors du face à face. La nouvelle version acier est mieux finie, les matériaux autres que ceux des boîtes respectives donnent un avantage incontestable à la nouvelle version acier. Bien joué José :-) "

En plongée, Martin (CMAS ***) : " Timing parfait pour les pros de la plongée, c'est IWC qui le dit en lettre capitales. Lesquels pros se résument aux moniteurs de plongée, aux apnéistes (nouvelle cible marketing de IWC), aux corailleurs et aux iguanes des Galapagos (elles plongent jusqu'à 10m ! ). Certifiée à 250bars, ça laisse de la marge... elle devrait donc survivre à une désat' à l'air mais pas en atmosphère saturée, bien sûr, elle n'est pas étudiée pour... Bref, encore un produit d'image qui fera rire la 'veille' Omega Seamaster 300m auto qu'ils ont osé mettre à la retraite, ne parlons pas des simples et nombreuses 500, 600, 1000, 1500m... du marché adaptées à toutes les conditions de décompression. Alors, oui, elle est jolie, bien finie, à peu près de bon goût, rien ne brille, c'est bien. Il lui manque simplement l'essentiel : assumer son étanchéité. Intérêt : Très moyen, pour ceux qui cherchent une belle montre étanche, prestations : impeccables mais uniquement pour la plongée de loisir (Air, Nitrox, Trimix), étanchéité 2000m inutile, tarif : abusif. Une plongée test 47m à Stampo (C4-H4a) dans le Var. "

En plongée, Scuby (CMAS ***) : " J'ai le sentiment étrange d'être en présence d'une montre que j'aurais déjà vu ailleurs. Je reconnais l'effort louable accompli sur les aiguiles et l'homogénéité incontestable, tant qu'on ne la rapproche pas de son étanchéité abyssale et donc inutile par l'absence de mécanisme de décompression adapté à la plongée en atmosphère complexe. Elle est chère mais heureusement pour le tarif, il n'y a pas d'insert céramique... L'amitié pour José n'excuse pas les IWC ;-) . Intérêt, prestations et prix sont discutables (**). Une plongée test à 54m sur Limoncello, Golfe de Gênes, Italie. "

En plongée, Scott (N4 FFESSM, CMAS ***) : " Nous l'avons eu au poignet dès 2009 et il aura fallu attendre le dernier trimestre 2010 pour la passer à la moulinette des essais en plongée. Elle est mieux finie mais nettement moins exclusive que la 2004 que j'ai gardée pas mal de temps. Je verrai bien un mixte boîte titane, lunette externe + aiguilles de la nouvelle version. A 44mm, la taille ne pose pas encore de problèmes, en fait la différence optique est ténue. Les critiques sur l'absence de certification de l'annexe A ISO 6425 ne sont pas nouvelles, elles étaient peu ou pas appuyées en 2004 et étrangement, elles ressurgissent pour cette AQ 2009... :-) Dans le créneau irrationnel des belles montres de plongée, l'important c'est l'esthétique et l'image, cette AQ2000 fait le plein de ces qualités et elle est totalement efficace aussi bien à 60m, qu'à lire l'heure en surface. Intérêt : Bien (***), Prestations : Excellentes (****), Prix : Correct en prenant en compte les nombreuses possibilités de remise (***). Une plongée test à 64m (Le Dromadaire, 06). Merci à José pour le prêt de la montre à l'essai et pour les changements de bracelets effectués avec une remarquable vélocité. "

En plongée, Roger (N4 FFESSM, CMAS ***), une plongée test à Margot C6-H7b (Var), (le tombant), 52m : " Strap caoutchouc ok mais trop court, bracelet acier sans aucun intérêt, strap tissu limite mais meilleur choix pour vêtements secs+gants. Lunette efficace, aiguilles adaptées, finition satinée de belle facture. Plongeuse complète, 100% opérationnelle pour la plongée de loisir mais faux produit professionnel. A considérer comme une excellente 300m. Intérêt : moyen, prestations : inapropriées compte tenu de l'étanchéité annoncée, correctes dans l'absolu. Surcoût du bracelet ridicule. "

En plongée, Henri (MF2 FFESSM / BEES 2°), une plongée test à 38m (Tradelière Nord, 06) : " C'est une montre de luxe ! je ne pense pas qu'on la verra beaucoup sur les bateaux de plongée. A part avec vous et sur internet je n'ai jamais vu d'IWC en plongée, pas même dans mon lointain passé... :-) Elle est assez flatteuse, le jaune s'accorde bien en surface et se détache sur une combinaison noire, élégance assez sympa. La lunette n'a pas de jeu, elle est franche, la faible lumière à 38m ne suffit pas à mettre en évidence le superluminova de la lunette mais ça fonctionne bien dans l'obscurité. C'est un progrès considérable, les 'grandes' plongeuses ne pourront plus s'en passer, ça fera hélas encore grimper leurs prix. Très belle montre généreusement prêtée par José. "

Remarques : Les SAGQ005/007 sont issues du créneau moyen-haut de gamme Seiko Brightz qui propose un large choix de modèles et mouvements (Auto, Kinetic, Quartz) animant des montres trois aiguilles, chronos, calendriers, GMT et radio-localisation. La Brightz Phoenix dont l'étanchéité a été bridée à 200m est la première Seiko plongeuse moderne et classique à héberger le 8L35, abstraction faite de la réédition 300m (SBDX001/003) et de la Tuna 1000m (SBDX011). Le dessin général est de bon aloi, il est en tout cas familier et efficace grâce à sa finition satinée. A noter la déclinaison esthétique de la Brightz Phoenix sur l'entrée de gamme SKZ 323/325/327/330 de 2010. Le diamètre est limité à une valeur raisonnable et fidèle à sa réputation, Seiko a intégré tous les éléments nécessaire à sa qualifiaction de plongeuse JIS 7023B : cadran clair et lumineux, aiguilles bien dimensionnées, couronne généreuse et lunette parfaitement bien graduée. Le verre saphir antireflets est une première sur une Seiko de cette gamme. Réservée au marché Japonais, la Brightz Phoenix sera une montre peu commune, surtout dans sa version série limitée aiguille rouge des minutes, qui interessera les plongeurs pratiquants souhaitant une plongeuse 8L35 originale. Un bon choix malgré un tarif élevé.

En plongée, Kenji (Japon), CMAS ** Instructor, PADI MSDT : " I am not really fond of its design but i wanted another 8L35 interpretation and the Brightz Phoenix 200m just happened to unexpectedly cross my street :-). You get only 200m, a sapphire crystal but no actual regulation, something i'm experiencing with the MM300. Less expensive movements are doing much better than an average +8s/day. This watch clearly shows how much attention Seiko pays towards JIS 7023B standards. You have everything you need on a true Divers' watch : Hands, dial, bezel and graduation are simply perfection and as a result, underwater legibility is 'grandiose'. Bracelet is OK even though the extension doesn't work for me. It could fit someone else, no real flaw there. Surprisingly, or not, it looks better on a strap, another matter of personal taste... Worth possessing : yes 3.5 out of 5, Performances : 4/5, Retail price : questionnable : 2/5. Thanks to all for everything and Philco for his help. Parrotting myself : Best community. ;-) "

En plongée, Bruno aka Rage Diver, CMAS **, SSI Master Diver : " Je veux l'aiguille rouge des minutes avec celle des secondes, la couronne acier avec l'aiguille rouge des minutes, et au final une version 100% PVD, comment faire ? Elle est un peu... space... Quand on reproche et pardonne aux autres plongeuses de ne même pas avoir les fondamentaux des montres de plongée parce qu'il leur manquent un cadran lisible, des aiguilles adaptées, une lunette correctement graduée, etc... on commande aux Seiko la perfection, c'est trop injuste. La Brightz Phoenix est une Seiko de plongée brillante au sens technique du terme. Ils savent faire des montres de plongée et des bracelets même si je suis d'accord avec Kenji, le strap lui va mieux. Intérêt : *** bof esthétiquement, Prestations : Parfaites à la base mais manque de peps et d'ambition (+100m). Je bidouille donc un 'très bien' en lui mettant **** , Prix : ** Un poil cher, même avec un saphir mais un mouvement pas soigné aux petits oignons. Les petits Citizen 82XX font mieux en terme de précision... Merci à Kenji pour sa visite et pour le prêt de la montre : SAGQ 007. " [1 plongée test à 28m au Planier, 83, Chaouen et à côtés ]

En plongée, Scuby, CMAS *** : " De près, je ne suis pas enthousiasmé par la finition vs le MRSP, la MM300 me semble un cran au dessus. Elle est certes sobre, le satiné lui va bien mais je n'accroche pas à la couronne, ni à l'index 12h. Sinon elle est parfaite sous l'eau, le cadran est d'une limpidité absolue et le temps de plongée saute littéralement aux yeux, ils sont très forts. Intérêt : *** moyen et sans charme amha, pour Seikophile accumulant. Prestations : *** seulement mais on est vraiment tout près de l'excellence. Mais il lui manque un mouvement chronomètre et 100m d'étanchéité pour se distinguer de la multitude de 200m Seiko. Tarif : Moyen, pour ne pas dire injustifié pour les services offerts. Merci à Kenji pour le prêt de la montre :-) " [1 plongée test à 36m sur les Cigales, 83]

En plongée, Roger, N4 FFESSM, CMAS * Instructor : " Hormis le timide 200m pour quelques raisons mercatiques, les prestations sous-marines sont simplement parfaites, finition de bon goût mais esthétique générale en léger retrait. Aiguille des minutes spectaculaire ! Pour plongeur pratiquant, comme pour le débutant avisé. Excellent back up analogique et démonstration du minimum vital en direction des fabricants de montres de plongée. Bracelet acier efficace mais préférer le strap en plongée. Intérêt : Bien (***), Prestations : parfaitement adaptées à la plongée sous marine de loisir (****), Tarif : exagéré pour une simple 200m (**). " [Une plongée test à 42m, Cap d'Antibes]

En plongée, Martin, N3 CMAS *** : " Encore une Seiko, encore d'excellentes prestations, ça finirait presque par lasser son plongeur non Seikoolique si elle n'était pas la première plongeuse Seiko équipée du 8L35, hors réédition (MM300, Tuna 1000) et ils y ont mis le temps. Je suis apparemment le seul à voir une 6217 MAS dans le cadran ? étonnant... :-D . Tirer 200m JIS 7023B seulement d'une telle boîte et d'une telle construction, c'est vraiment jouer petit bras, Mr Seiko. Oui, le positionnement commercial entre les Diver's 200, la Seiko Scuba 200m, la MM300, la SD600, oui mais bon... La Brightz Phoenix n'est pas sur ma liste mais je rejoins Roger, on peut au moins compter sur Seiko pour démontrer ce à quoi devrait ressembler une montre de plongée pour plongeurs qui vont sous l'eau, pour de vrai. C'est tellement simple avec Seiko. Intérêt : Assez bien (***), Prestations : Presque excellentes, manque 100m (***), Tarif : passable vu l'étanchéité vs la MM300 (**) " [1 plongée test à 41m à Villefranche, 06]

Remarques : Traser, l'autre grand spécialiste de l'éclairage micro tube dispose à son tour d'une montre de plongée automatique. La Traser H3 Diver 300 dont le cadran arbore un orange pimpant est la seule version disponible au catalogue. Traser propose néanmoins deux straps silicone, orange et noir ainsi qu'un bracelet acier. Le dessin général est classique, la couronne est généreuse, la lunette est bien graduée mais ne dispose que de l'éclairage minimum. Le réhaut 0-60 min figuratif encercle un second réhaut dont les microtubes sont situés à l'horizontale comme sur le reste de la gamme. Le cadran de lecture est ainsi plutôt étroit mais clair, les aiguilles ont de toute évidence été conçues pour une utilisation nocturne optimale et celle des minutes est tout juste correcte en longueur et présence. Le diamètre de 45mm associé à de longues cornes nécessitera un poignet adapté. A noter que la conformité avec les standards ISO 6425 et DIN 8306 revendiquée par sa fiche technique est remplacée par le terme ISO 2281 dans la communication grand public. La Traser est une montre de plongée moderne qui servira efficacement le plongeur. Cependant, compte tenu des particularités de la marque, on aurait pu souhaiter une lunette 0-15min éclairée, des aiguilles un peu mieux dimensionnées en conjonction avec un éclairage encore plus efficace, un cadran noir, un diamètre plus polyvalent, le tout à un tarif encore un peu plus concurrentiel. Un bon choix technique alternatif.

En plongée, Marc (CH), Instructeur CMAS **, PADI MSDT : " Quelle surprise de 'tomber' en ...Thaïlande sur cette plongeuse à peine sortie de la chaîne de production (...) Elle est très orangée, au moins... le strap noir est le meilleur choix possible. La lunette est le principal attrait de la montre avec son petit cadran. Elle est bien graduée mais de façon surprenante, pauvre en éclairage. (...) les tubes à l'horizontale ce n'est pas instinctif pour la lecture et les aiguilles sont à peine correctes. Le contraste avec la lunette massive est trop évident selon moi. La plongée de nuit confirme ces impressions, l'index central est petiot, mais surtout les aiguilles sont loin de la lunette :-/ la Traser est vraiment un outil d'appoint. Question qualités sous-marines, elle fait moins bien que la Luminox 500 qui n'est déjà pas parfaite du point de vue luminosité. Intérêt = moyen (**), prestations = acceptables (***), tarif = correct pour les Suisses (***), [2 plongées test à 36m de jour, partagée 27m de nuit ]

En plongée, Marty (CH), Instructeur CMAS *, PADI OWSI : " La Traser est vivante, ce sera sa principale qualité. Trève de boniments Lémaniques, l'absence de culture subaquatique chez Traser est patente : succession de réhauts = un petit cadran = les index éclairés à distance !? grosse lunette/petit cadran. On s'agace de ces marques qui ont accès la technologie mais ne s'en servent pas. A quoi bon développer des techno microtubes pour ne pas en équiper sa seule plongeuse ? du tube partout pardi ! J'attendais au minimum une lunette graduée comme la Swiss Army 500 pour ne pas dire une lunette intégralement éclairée et puis les tubes sont vraiment petits. Si IWC sait éclairer une lunette pourquoi pas une marque spécialiste comme Traser ? Pour être franc, je ne pense pas que la Traser équipera beaucoup de plongeurs pratiquants, même en lac. Ah oui, j'oubliais, nom d'une crique, elle dépasse de partout sur le poignet. Bon, ils ont leur plongeuse automatique au catalogue, un ETA 2824-2, s'il vous plait, elle est moins profonde que la Luminox mais aussi nettement moins chère, voilà. Intérêt : *** (Correct), Prestations : *** (Acceptables), Tarif : *** (Accessible) [1 plongée test partagée à 27m de nuit ]

En plongée, Thierry, MF1 FFESSM, PADI OWSI : " Tout d'abord un grand merci à la communauté allemande Thaïlandaise pour l'accueil, la qualité du service, des plongées, des multiples attentions et du prêt de la Traser à l'essai. La Traser H3 a le mérite d'exister en mettant à la portée de tous la technologie Trigalight et en ajoutant une montre de plus au choix des plongeurs. C'est bien mais est-ce suffisant ? La quantité de lumière produite ne fait pas la luminosité, ni surtout la lisibilité d'une montre. Il suffit de prendre une simple Seiko Diver's 200 de nuit et la comparaison est rapidement faite en faveur de la Seiko. Il n'y a rien de vraiment fâcheux avec la Traser si ce n'est la c'est la mise en oeuvre plutôt discutable. Le potentiel est évident mais encore une fois la Traser donne l'impression de vouloir être au catalogue parce que la plongée et les conditions extrêmes du milieu, montre automatique et marketing... Comme l'indique Marty, le concept développé par le concitoyen Victorinox fait consensus : grosses aiguilles glaives lumineuses, index immédiatement lisibles ! lunette 1/4 éclairée. Je ne souhaite pas un clône de la Swiss Army 500m mais l'utilisation à bon escient de techniques intéressantes. La transformation est manquée, dommage, le cadran est très sympathique. Je ne suis pas Suisse donc je ne vois aucun inconvénient à remplacer l'ETA par un Citizen de la famille 82XX, elle aurait été alors très bien placée. Intérêt : (***) On dira bien pour le concept et l'éclairage, montre vivante. Prestations : *** Acceptable, efficace, bonne lunette de jour, index lumineux trop distants, aiguilles fades, luminosité inexploitée, manque de caractère, lunette pauvrement éclairée, montre pas très confortable et trop large, aurait due être pensée comme une montre de plongée. Tarif : *** (Accessible) [4 plongées test de 24 à 56m, 2 plongées de nuit dont une partagée à 27m ]"

 

Remarques : Praetorian est un label allemand crée par un distributeur en ligne. L'expérience de l'intégrateur et ses choix techniques se fondent principalement sur l'utilisation et les retours des communautés de plongeurs. La Signifer Diver 300m résulte de la dernière évolution qui a vu son étanchéité passer de 200 à 300m. Elle est classique tout en faisant appel aux dernières innovations en matière d'éclairage. Le gabari peut impressionner, le diamètre de 45mm et la hauteur sont généreux mais elle sera tout de même portable et confortable pour tous grâce aux très courtes cornes. Le dessin est attractif et technique, la lunette est immédiate; parfaitement bien graduée et lisible. Le crénelage et l'épaisseur la rendront accessible par tous temps, même avec des gants. Le cadran noir à la sérigraphie de type militaire est large et clair. Les tubes Microtec sont idéalement intégrés et leur configuration est pleine de bon sens. Les aiguilles glaives sont assez bien dimensionnées, elles participent certainement à l'attrait général et à la sobre efficacité de la Signifer 300. La boîte est brossée pour une bonne qualité de finition, y compris sur le fond acier personnalisé. Elle est animée par le Miyota 8215, mouvement réputé précis et fiable, un choix judicieux dans la gamme de prix. A noter le large choix de straps et finitions: acier ou PVD, strap plongeur, silicone, NATO, Bund, bracelet, une finition PVD, un verre saphir antireflets, autant de caractéristiques élaborées pour une 300m au tarif particulièrement attractif. Le parti pris du partage et du retour d'expérience avec les utilisateurs dans le but de proposer une montre de plongée attractive, efficace et accesible mais sans compromis, démontre la faisabilité et la viabilité commerciale du projet comme en témoigne son succès en Allemagne et en Europe. La Signifer 300m est une montre de plongée technique, cohérente et très efficace. Un excellent choix.

En plongée, Marc (CH), Instructeur CMAS **, PADI MSDT : " C'est du Germain, sans aucun doute. Après les tests sur les Luminox et Traser, cette Signifer 300 est un vrai tube, elle est en tout cas plus convaincante à tous les niveaux : dessin, aspect, allure, confort, utilisation, éclairage, tarif. C'est sans fioritures mais fait pour servir les plongeurs avec un maximum d'efficacité. Je la prends avec le strap soufflet. 300m, automatique, saphir, tubes microtec pour un prix modique, il n'y a pas à hésiter. Intérêt = très bien ! (****), prestations = impeccables (****), tarif = imbattable (*****), [1 plongée test à 45m de jour, 1 plongée de nuit partagée à 42m ]

En plongée, Thierry, MF1 FFESSM, Instructeur CMAS **, PADI OWSI : " Belle bête, impressionnante... je m'attendais à ce qu'elle déborde de partout mais non, les belles cornes épaisses comme il faut arrondissent les angles à la perfection sur mon poignet. Le strap silicone est douillet à souhait, un vrai plaisir. Alors certes elle paye un peu son tarif attractif : la lunette n'a qu'un seul index lumineux central et elle n'est pas éclairée sur le quart d'heure comme la Swiss Army, la finition brossée aurait pu être satinée mais c'est vraiment chercher la petite bête. Intérêt : A posséder ****, Prestations : **** Tout ce qu'il faut, efficacité, confort, lunette. Tarif : ***** Impossible de faire mieux et à mon avis le tarif va rapidement bouger vers le haut [2 plongées test de 48 à 57m (partagée) ]"

En plongée, Scott, N4 FFESSM : " Outre l'aspect esthétique très engageant et toutes les caractéristiques subliminales de la montre de plongée réunies, on peut également retenir que cette 300m est agréable à regarder sous tous ses angles, à manipuler et à utiliser sur / sous l'eau. Intérêt : ****, Prestations : ****, Tarif : ***** "

En plongée, Patrick, N2 FFESSM : " Beaucoup trop peu chère pour être honnête et d'ailleurs ce tarif attractif ne peut qu'être celui de son lancement. Comment ça elle date de plusieurs mois déjà ? On peut aussi faire la synthèse de ses défauts mineurs... ou accepter ce qu'elle est après tout. Tant qu'il restera des plongeuses de prestige... J'adore détester cette Praetorian 300m."

En plongée, Roger, N4 FFESSM : " Large, épaisse, confortable et pleine de caractère. Lecture du temps instantannée, toutes les manipulations à terre ou sous l'eau sont rapides et efficaces. Large choix de straps même si ceux-ci manquent un peu de longueur. Prestations adaptées, tarif incitatif. Certainement la meilleure plongeuse intégrée du moment. 2 plongées test de jour dans le Var (41 et 54m). "

En plongée, Martin, N3 FFESSM, CMAS **** : " Ce n'est pas un outil pour me déplaire :-) et le dos gravé vaut au moins la sobriété du cadran. Avec la technique on a le confort d'une belle boîte coupée à la serpe qui lui donne ce caractère franc et efficace. La montre de plongée technique par excellence justifiée par les avis de chacun de ses utilisateurs. La mienne sera sur NATO. "

En plongée, François, N2 FFESSM : " On appréhende toujours un peu ce type de montre d'intégrateur. Or, une fois n'est pas coûtume, peu de rings and bells internet ou réseaux sociaux. La Signifer 300m plonge vraiment et sa communauté participe activement et de manière continue à son élaboration. (...) On reconnaît le Miyota auto entre 1000, autant par sa sonorité que par les 7s d'avance qu'il a pris sur une semaine, pas si mal. Personnellement, je me cantonne à des marques reconnues et elle n'est pas mon type de plongeuses mais il faut admettre son efficacité et sa bonne finition. Elle se démarque sans peine de la production pléthorique de plongeuses intégrées. Intérêt : Très bien (***), Prestations : Excellentes (****), Tarif : Ideal (*****). Une plongée test à Villefranche sur Mer à 27m. Merci à Bastien et Fred :-) "

En plongée, Valérie, CMAS ** Instructor, BEES1 plongée / E3, PADI MSDT : " Evidemment elle est un peu trop large pour mon poignet de poulette mais ça ne m'empêche pas de regarder le cadran à la loupe : qualité des appliques, positionnement des tubes, tout est excellent et il ne traîne aucun résidu sur le cadran de notre exemplaire d'essai, bravo. J'aime beaucoup la lunette et le caractère général : tout pour l'efficacité. S'il ne fallait acquérir qu'une seule plongeuse d'intégrateur ce serait celle-ci."

En plongée, Ray, N3 ANMP/CEDIP, PADI Dive Master : " Véritable montre de plongée au tarif dérisoire et très confortable vs un diamètre important sur le papier. Intérêt : 4*, Prestations : 4*, Tarif : 5*

En plongée, Marty (CH), Instructeur CMAS *, PADI OWSI : " Oui, alors certainement moins vivante que la Traser ou la Luminox mais aussi nettement plus sérieuse et convaincante. La carrure est 'belle' et le confort appréciable sur strap. (...) L'éclairage ne décevra pas les amateurs de luminosité active. Les tubes sont placés dans une position tellement évidente qu'on se demande ce que fabriquent les autres à les diposer à l'horizontal ou en vrac. La Signifer 300m est intuitive, c'est simple et facile à faire une montre à plonger. Intérêt : **** (Presque indispensable), Prestations : **** (Parfait pour le prix), Tarif : **** (Impossible de faire mieux) [1 plongée test partagée à 42m de nuit ] "

Remarques : Tudor fait son entrée dans le monde des plongeuses profondes avec l'Hydro 1200 présentée lors du Basel 2009. La marque a choisi une boîte large de 45mm et haute de 15mm associée à un verre saphir de 3mm d'épaisseur. Avec un bel épaulement protecteur, des côtes soigneusement polies, une couronne généreuse et une large lunette parfaitement bien graduée, le décor est à la mesure de sa pression de service; l'Hydro 1200 est correctement dimensionnée. A contrario, l'ouverture du cadran est étroite, les indices et la sérigraphie sont plutôt épais. La célèbre littérature désignant la nature du mouvement (importé) est reprise, elle aurait toutefois gagné en cohérence en étant emplacée par la mention ISO 6425, plus adaptée à ses intentions subaquatiques. Si les aiguilles squelettes sont larges, efficacement éclairées et d'une longueur suffisante pour la minute, leur dessin est tout au moins original. La couleur rouge de la minute sera d'un usage moyen en plongée mais elle sera sans doute bien visible en surface. La protubérance de la soupape gaz légers peut étonner et poser la question de son intérêt réel. Elle pourra, selon les opinions, flatter ou affecter le dessin, voire se révéler fragile. Il en est de même pour le bracelet acier/céramique qui reprend le style maison et dont l'esthétique sera à l'appréciation de chacun. Le strap caouchouc sera évidemment le meilleur choix en plongée. Les prestations sous marines de l'Hydro 1.200 sont tout à fait efficaces et conformes à ce que l'on peut attendre de la Maison Tudor. La largeur, l'originalité et l'aspect flatteur grand public l'indentifient immédiatement comme une montre de plongée. Un bon choix ciblé malgré un tarif élevé.

En plongée, Scott N4 FFESSM, CMAS ***, PADI OWSI : " Tout d'abord un grand merci à Don King pour le prêt de la montre (en plongée) et le renouvellement de sa confiance. Deux plongées test à 26m (Pointe à Colombiers, St Barth, FWI) et 32m (off shore Kaye Crapaud, Les Saintes, FWI). En sortie de plongée, je ne lui ai trouvé aucun défaut réel. Ce qui se passe sous l'eau est facile, la lecture est rapide avec la grosse aiguille des minutes. Tout au plus sa couleur est pataude en profondeur mais elle se distingue parfaitement, c'est l'essentiel. J'ai essayé le bracelet avec sa fermeture typiquement Tudor et bien je suis vite passé au strap. Le dessin du bracelet n'est pas très heureux, il en va de même (amha) du reste de la gamme. Au poignet, elle est un peu trop large sans être importable pour autant; c'est encore une fois plus confortable avec le strap, même s'il n'est pas le plus agréable, ni le plus esthétique qui soit. C'est une bonne plongeuse profonde qui tient ses promesses techniques. Ses fans seront ravis. :-) Intérêt : *** Bien, Prestations : *** Très bien, Tarif : ** peu concurrentiel pour un ETA."

En plongée, Max, N4 FFESSM, CMAS Instructor *, PADI DM : " Je ne suis pas client des produits Tudor actuels, la faute en revient au style du bracelet, à trop de polissage de la boîte, à la sérigraphie du cadran quasi risible et surrannée si elle n'était pas historique et à la communication de la maison à la rose. Heureusement, Tudor n'a pas simplement gonflé le gabari de l'Hydronaut 200m, un véritable effort d'originalité louable a été accompli, à chacun d'apprécier ou non. Sous l'eau rien à craindre de l'utilisation en plongée courante, même assidue. Néanmoins, il ne faudra pas mettre à rude contribution ou à l'impact la côte Ouest de la boîte de notre Hydro 1200 à cause de la soupape d'échappement colorée qui se montre. Hormis ce détail d'utilisation pratique, la lecture sous-marine est évidente, la lunette est sérieuse et la couronne du même acabit. Le strap s'impose sans difficulté. Une bonne plongeuse mais qui pâtit d'un manque certain de crédibilité, de celle que devraient posséder les Tudor par plus de simplicité et de caractère. Une belle plongée test à 48m au NE de l'îlet Boulanger, St Barth, FWI."

Au poignet, Philco, N3 FFESSM/CMAS*** : " C'est la plongeuse du groupe Rolex/Tudor censée remplacer l'étanchéité de la Sea Dweller 1.220m ? côté physique elle a dépassé la SD, côté charisme il va falloir travailler un petit peu. Ce qui peut se dire sur les mentions du cadran peut résumer rapidement l'Hydro 1.200 à un produit grand public prestigieux pour débutant, une montre sympathique avec un ETA dedans et une plongeuse chère. Pas certain que le plongeur soit convaincu et se précipite pour l'acheter, un peu à l'image de notre revue tardive. Elle a le mérite d'exister par son originalité plus que par sa profondeur. D'ailleurs, ses prestations sous marines sont difficilement critiquables dans l'absolu et elle a au moins le courage d'assumer pleinement sa profondeur par ses choix techniques. Intérêt : moyen ***, Prestations : impeccables ****, Prix : hors jeu.** "

En plongée, Roger, N4 FFESSM : " Excellente lunette ferme sur notre exemplaire, couronne à l'avenant. Cadran aux larges indices éclairés mais serigraphie du cadran ostentatoire et d'un autre temps. Aiguilles curieuses pouvant prêter à la moquerie, il y avait sans doute mieux à faire. Belle taille de boîte. Bracelet inutile, strap plus efficace mais peu flatteur. Prestations sous marines sans reproches, efficacité optimale. Dommage que l'aspect commercial ait prédominé à la conception. Une bonne Tudor très profonde pour les fans. Intérêt : " bien (***), Prestations plongée : sans reproches (****), Prix public : médiocre (*). 1 plongée test à 24m/78min à l'îlet Pelé, St Barth, FWI. Merci à Don King. "

En plongée, Martin, CMAS *** : " Avant de voir la montre je ne comprenais pas pourquoi selon Max une soupape hélium affleurant seulement la boîte posait un quelconque problème. Après avoir vu la configuration retenue, je doute que cette Hydro Douze Cents ait été conçue pour un usage courant en plongée. En effet, sur ce type de d'ouvrage, la soupape est soit intégrée donc protégée, soit protubérante et protégée par une couronne généréuse. Le choix d'une soupape sous la forme d'une corolle colorée et exposée ne peut s'expliquer que par un choix marketing. Le diamètre trop important et l'aspect trop poli confirme cette impression. Dès lors, impossible de se départir de cette image de plongeuse junior ou de plongeuse de comptoir malgré une conformation parfaitement réussie aux critères ISO 6425 + Annexe A, dommage. Une plongée test à 41m sur "Mama Chicken" St Maarten, NA. Intérêt : Passable (**), Prestations : Prestations techniques et cohérence sans faille mais plongeuse trop mercatique grand public. (***), Prix public : Peu incitatif (**)