Remarques : IWC a renouvellé sa gamme plongée en 2009 en présentant l'Aquatimer Deep Two qui succède à la pimpante Deep One produite dès 1999 et retirée du catalogue au début des années 2000. Il aura ainsi fallu une décennie entière à IWC pour proposer son nouveau profondimètre. A cette occasion, la Deep Two voit son diamètre majoré à 46mm et se présente comme la plus large des Aquatimer. Le dessin général est moderne et plutôt attractif en partie grâce à une boîte aux lignes franches, une finition toujours de très haut niveau et à des couleurs alternant entre le noir, le rouge et le bleu; ces teintes étant rappellées par leur sérigraphie. A l'image des nouvelles Aquatimer, le réhaut gradué de la version précédente, comme sur la Deep One, laisse place à une lunette externe. Le cadran noir orné du logo IWC fait preuve de sobriété et ne s'encombre pas de littérature superflue. Les aiguilles sont bien dimensionnées en largeur, celle des minutes est quelque peu écourtée mais ne gênera pas la lecture du profondimètre. Les indices sont dopés au SuperLuminova que l'on retrouve également sur la lunette, un nouveau procédé qui lui confère une excellente capacité de lecture en faible lumière. On remarque sur le réhaut le discret guichet de lecture de la profondeur. Discret car il ne court que sur un arc de 35 minutes tandis que celui de la JLC Master Diving Geo s'étend sur 45 min, la palme revenant à cet égard à la Panerai PAM193 avec 55 minutes. Inévitablement, l'échelle s'en trouve contractée dès les petites profondeurs pour une graduation limitée à 60m. Ajoutons en plus que 5 minutes pleines de l'arc sont dédiées à l'intervalle 50-60m alors que la mesure de profondeur effective est fixée à la marque 50m, à la P.A.

La Deep One employait naguère un mouvement+mesure de profondeur coûteux et réputé caractériel sur base JLC, fiable lui dans son environnement natif. La Deep Two fait désormais appel à un système de mesure mécanique différent, conçu à Schaffhouse et indépendant cette fois du mouvement 30110 sur base ETA 2892 A2. Les marques de profondeur ont donc été modifiées. En effet, alors que les indicateurs de la Deep One consistaient en deux belles aiguilles à flèche, la nouvelle Deep Two ne propose que deux petits indices repères de couleur, bleu pour la profondeur actuelle, rouge pour la profondeur maxi. Bien que moins esthétique et immédiatement lisible, cette fonction d'aiguille traînante, une permanence chez IWC, est une excellente initiative et un plus appréciable. Autre fonction exclusive, la couronne-capteur située à gauche de la boîte est compacte et autorise un étalonnement fin de la P.A locale comme le permettait déjà la Deep One. L'ensemble est bien protégé par un pont articulé accessible pour son nettoyage. Le poussoir situé à 8h est chargé de ramener l'indice de profondeur maxi au niveau de la profondeur courante. Il n'est toutefois pas protégé contre une réinitialisation involontaire malgré un tarage serré. La Deep Two est disponible avec un bracelet acier ou sur un beau strap plongeur au dessin vintage. En dépit de certaines réserves et détails d'ergonomie incluant un dessin trop raisonné par rapport à l'extravertie Deep One et du tarif élevé qu'elle a de commun avec ses alter ego, la Deep Two est aisément la plus cohérente des plongeuses à profondimètre des grandes marques. Son esthétique plutôt favorable et le système de mesure fait maison s'ajoutent à un certain caractère. Son efficacité est certaine, tout comme son aptitude à une pratique sous-marine soutenue.

Remarques : TAG présente enfin la plongeuse profonde trois aiguilles qui manquait à son catalogue. Loin de toute revendication de profondeur superlative, l'Aquaracer 500 se situe dans la continuité et dans l'esprit d'innovation de TAG, dixit le fabricant. En ces temps de diamètres troublés, ses 43mm feraient presque office de version intermédiaire. Si la ligne générale est classique avec des côtes brossées éliminant efficacement toute trace de brillance, TAG y a inséré des éléments esthétiques nouveaux qui lui confèrent une évidente personnalité. On remarque en particulier une nouvelle lunette parcourue de sillons, eux même repris asymétriquement sur le cadran. La contre partie de cette esthétique plutôt réussie réside dans une lunette proposant un système de graduation minimaliste manquant de précision. Avec l'homologation pour la plongée en saturation et des bracelets efficaces, l'ensemble offre tout de même une impression de montre technique encouragée par une belle couronne partiellement protégée mais largement dimensionnée, par des aiguilles adaptées et par un généreux crénelage de la lunette. Certainement aux fins de la démocratiser, elle reçoit une date magnifiée par une loupe inhabituellement située à 9h mais bien intégrée finalement. Globalement, l'AQR 500 propose une efficacité sous-marine correcte en tirant convenablement parti des concessions faites aux montres tous sports. Si l'Aquaracer 500 n'est pas la réponse ultime dans la gamme 500m, elle demeure néanmoins une montre originale, solidement construite et polyvalente. Le tarif est bien étudié.

En plongée, Scuby, CMAS *** : " Je viens d'échanger ma précédente version acier cadran noir sur bracelet contre le modèle PVD. Je ne suis généralement pas attiré par les produits de la TAG mais comme Breitling, certaines montres au catalogue m'intéressent. Cette Aquaracer sort du lot de ce qui est habituellement produit par la marque et c'est très bien, pour être aimable. La finition brossée est agréable, à vrai dire elle fait tout l'attrait de cette montre. La lunette est réussie (à mon goût), elle tourne bien, avec des clics peut-être un peu secs. La couronne est celle d'une plongeuse et elle inspire confiance. Bizarre que TAG n'ait pas également PVDé la soupape He... J'aime l'éclairage vert/paille de la PVD même si celui des autres versions est efficace. Le strap est plutôt moyen, tant au niveau du dessin que de ses dimensions, compromis oblige. Pour 1.380€, mon prix d'achat neuve en boîte dans l'UE en Décembre 2010, c'est tout à fait correct pour ce qu'elle offre : un caractère bien trempé et une belle qualité de fabrication. "

Remarques : La Seiko SKZ est certainement une singularité de la ligne plongée 200m de Seiko. Elle déroge en effet à quelques habitudes du fabricant japonais, à commencer par son appellation 5 Sports, label généralement réservé aux montres sports 100m de la marque. Le mouvement embarqué n'est pas le 7S26 mais le 7S36, évolution partielle mais significative du 7S26 vers une longévité accrue. On remarque également l'épaulement protecteur des versions Tuna pro que Seiko réservait jusqu'alors aux 300m/600/1000m quartz ou automatiques. Son intégration à la boîte pousse le diamètre à un respectable 47mm hors couronne. Les vis allen de fixation qui dépassent largement ont pour but de protéger la boîte en résine, elles valent à la SKZ le sobriquet maintenant répandu de Frankenmonster. Cette particularité sera du goût de chacun; elle ne ressemblera tout au moins à aucune autre Tuna de la gamme Seiko. La boîte adopte une forme asymétrique déjà vue sur d'autre modèles 5 Sports et reprend la large couronne signée de la Diver's 200m auto SNM035/37 dont le réhaut héberge un compas actionné par une couronne. L'ouverture du cadran semble plus petite que sur les Diver's 200 SKX, elle est en réalité identique et ne gêne en rien la lecture. Les index sont larges et très lumineux comme il se doit, seules les aiguilles paraîtront manquer de caractère pour certains. Les lunettes acier ou PVD massives sont parfaitement bien graduées à la minute. La version PVD reçoit un traitement de surface dont la qualité est étonnante compte tenu du prix. Le niveau de finition général est très bon, y compris sur la version tout PVD (boîte/bracelet). Toutes les couleurs de cadrans disposent du bracelet acier avec extension plongeur de la Monster SKX779/781, d'un nouveau et excellent strap droit 22mm ou du bracelet caoutchouc des Diver's 200, selon les options. La SKZ 2XX est un choix hors série pour amateurs de plongeuses larges et spectaculaires. Elle complète la pléthorique gamme Seiko en offrant l'efficacité des montres de plongée de la marque à un tarif tout à fait favorable.

En plongée, Valérie, N5 FFESSM, CMAS Instructor *, PADI OWSI, 1 plongée test à 42m (Giacomino, Golfe de Gênes) : " Un test de cette Seiko géante sur une Aqualung 5mm. Après réglage du bracelet, le réglage de l'extension tombe pile, c'est parfait. La luminosité est grandiose au point qu'elle déroute la première fois, on s'y fait évidemment très vite. J'aime bien le côté furtif, un peu moins les bolts apparents. D'ailleurs, ça doit être modifiable (?). La lunette est parfaite, précise, douce et bien finie. Je n'ose pas dire qu'elle a presque l'aspect d'une lunette céramique sur la version PVD. La version acier est moins excitante mais aussi moins exclusive, on perçoit mieux les lignes et la rupture de ton entre l'épaulement et la boîte. A terre, cette SKZ 2XX est top large pour moi mais je la trouve très basse sur le poignet, très confortable, étonnant. Il y a un lien de famille évident avec la 6105, asymétrique, elle aussi. Hors série, très imposante mais certainement intéressante dans une vaste collection de plongeuses Seiko. Intérêt : Bien, Prestations : Très bien, Prix : Excellent. "

En plongée, Gérard, N4 FFESSM, Instructor CMAS *, PADI Dive Master (800 plongées) : " (...) j'ai hésité avant de vous contacter :-) (...) je voulais voir de plus près cette montre pour éventuellement la revendre. J'ai d'abord acquis la version noire, puis l'acier grâce à l'incitation du Dollar bas de l'époque . (...) J'ai essayé diverses combinaissons du bracelet PVD sur l'acier (bof) et l'inverse (bof également). Cette montre peut paraître exubérante et vouloir plaire à un certain public, ce que vous aviez dénoncé à l'époque :-) c'est vrai mais elle est également, amha, une montre intéressante, surtout dans sa finition noire, vous dîtes régulièrement qu'on ne saurait se satisfaire d'une seule, deux ou dix montres... (...) la PVD a cumulé 35 plongées, l'acier une vingtaine. Ce n'est pas beaucoup mais ça révèle une qualité de fabrication soignée car à part une rayure de mon fait sur la boucle (réglage) elle est en excellent état comme vous pourrez vous en rendre compte. Il n'y a rien d'urgent à la posséder mais dans un contexte de collection de plongeuses (mon cas) ou de Seiko plongeuses, elle vaut le détour. A mon avis, elle restera unique pendant longtemps. (...) en espérant vous faire découvrir cette Seiko. Bonnes plongées et bonne continuation, Cordialement, Gérard. (...) "

En plongée, Martin, CMAS ***, 1 plongée test sur le Masque (06), 41m : " A force de se focaliser sur les défauts esthétiques d'une montre on en oublierait presque l'objet plongeur. J'aime moyennement les vis apparentes et le test ne m'a pas fait changer d'avis. C'est dit ! :-) Le plus remarquable de cette montre est le confort sur le poignet. Ca va sans problème avec le bracelet acier, très light finalement et ça s'améliore avec ce nouveau strap droit que Seiko devrait généraliser sur les SKX, il est beaucoup plus souple et esthétique que celui des Diver's 007/009. Elle est littéralement scotchée au poignet. La lisibilité est très bonne mais les aiguilles ne sont pas géniales, sans plus. La lunette est parfaite surtout sur la black PVD aux indices blancs. La grosse couronne est très facile. La plongée adoucissant les idées reçues je classerais l'intérêt comme bon, les prestations de très bonnes et le tarif d'excellent. "

En plongée, Roger, N4 FFESSM, CMAS Instructor *, 1 plongée test à Donoreaz (Cannes, 06), 37m : " Grosse carrure à l'ergonomie étudiée. Montre portable sur et sous l'eau que ce soit sur bracelet acier, au demeurant un peu timide à l'échelle de la montre, que sur strap plongeur ou NATO. Luminosité hors du commun, lecture OK. La lunette est un modèle du genre, elle devrait inspirer les fabricants. La version stealth offre plus de caractère que l'acier simple. Une montre à vivre. Intérêt : Intéressante. (***) Prestations : Sans faute, ni oubli, montre tout à fait efficace. (****) Tarif : On ne peut faire mieux. (*****) "

En plongée, Ray, N3 ANMP, 1 plongée test (partagée à 45m Signoro, Golfe de Gênes, Italie) : " Confort étonnant, finition de haut niveau au regard du prix modique. Elle n'a rien de surdimensionné pour un poignet normal. Très agréable à utiliser avec une lunette absolument impeccable. Surprenante. Intérêt : Bien, Prestations : Excellentes, Tarif : Excellent "

En plongée, Rage Diver, CMAS **, SSI Master Diver, 1 plongée test à 41m (Gabinière) : " Une autre Pam Grier et Big Darth Beast ! parce que bon, la version acier ne peut être qu'un substitut, c'est ce que dit Gérard. C'est un OVNI des 200m Seiko ! Pour un certain marché, outre manche ? outre Rhin ? outre atlantique, c'est sûr. (...) comment une montre de 15mm de haut peut être aussi basse sur mon poignet ? la réponse vient de la couronne qui s'étale allègrement sur le poignet. On dit la finition excellent pour le prix, c'est vrai, bon, l'épaulement n'est pas fait du matériau composite complexe des Prospex 300+ et à y regarder de plus près, ces coquins n'ont pas entièrement habillé de PVD les maillons en contact. Rassurez vous, ça ne se voit pas. La lunette noire est un mystère pour moi, ils ont réussi un traitement céramique alike très convaincant. Ce n'est vraiment qu'en pleine lumière et sous incidence que la différence avec une lunette céramique, celle de la 600m PO Omega de Philco se fait voir... La montre a déjà 35 plongées et je n'y vois aucune rayure, idem sur le PVD. Hmmm, soit il est très soigneux Gérard, soit la Janopaise est très sérieusement construite. Pour les choses qui fâchent, Frankenmonster et ses goujons Allen, oui, pas leur meilleure inspiration esthétique, c'est sûr. Sortie du grill des essais ça donne pour moi : intérêt très bon (***), prestations très bonnes (***) , prix excellent (****). Merci à Gérard pour le prêt des deux montres et pour sa confiance. "

Remarques : Sans expérience du monde horloger sous-marin, Dior réussit à produire une originale montre de plongée auto 300m, grâce au talent de son désigner d'alors, lequel vogue désormais en solitaire. La Chiffre Rouge 300 est la plongeuse de la collection Homme/Sport du couturier. La version noire reçoit un traitement protecteur caoutchouc qui recouvre une partie de la boîte et de la lunette, à l'exception de la corne supérieure droite en acier brossé, plus efficace que celle, polie, de la version acier nu. La boîte est asymétrique avec un pont protège-couronne articulé qui élargit les cornes droites. Les avis sur l'esthétique d'ensemble vont d'un certain enthousiasme à plus de réserve. La créativité et l'originalité sont indiscutablement un des arguments majeurs de la Chiffre Rouge, surtout la version caoutchouc acier. On pourra en effet regretter le choix de la corne polie brillante sur la version tout acier. Concernant les prestations sous-marines : le cadran est clair, l'aiguille des heures est bien dimensionnée, celle des minutes dipose d'une longueur correcte mais est trop fine. La couleur rouge agrémente l'ensemble même si la date, la grande seconde et le 1/4 d'arc du cadran vireront immanquablement au gris en immersion. La lunette est plus discutable, elle est étroite, les indices acier sont peu visibles de prime abord et la graduation manque de précision en dehors de la zone 0-15 minutes. Le fond présente la particularité d'un verre transparent rouge, laissant voir l'ETA 2824-2. La finition générale est de qualité et le bracelet plongeur avec extension est bien intégré à l'ensemble. La Chiffre Rouge est une bonne alternative dans un créneau où règne un certain conformisme ambiant et où les innovations esthétiques réelles sont plutôt rares. Les prestations sous-marines acceptables aideront à franchir le pas de l'image haute couture de cette plongeuse différente.

En plongée, Valérie, N5 FFESSM, PADI OWSI : " Chanel, Vuitton, Dior, à quand la Zara 200 pour accompagner ma Hello Kitty Scuba Auto ? très originale cette 42mm Dior, pas de 38mm dans la collection ? finition très correcte, prix public un brin exagéré mais logique pour du produit fashion. Je suis étonnée des bonnes perfs et de la cohérence du produit. Plongeuse complète. Interêt : Bien (***), Prestations : Bien, la lunette n'est pas son meilleur atout mais il n'y a rien de grave non plus, elle est tout à fait exploitable sous l'eau. Prix de François : Très bien (***), prix public (**). Une plongée Varoise sur le Rubis (40m)."

En plongée, François, N2 FFESSM : " Ainsi vont les rencontres lors des balades horlogères Parisiennes du Samedi destinées à Madame (finalisation d'achat). Et une fois Madame ravie de sa Reverso, moi envie de quelque chose sortant des habituelles boîtes/lunettes plongeuses, des vitrines et des produits connus... Tiens, mais quelle est cette chose rouge et noire étrange ? La vendeuse presque offusquée chuchote vexée Dioooor, Chiffrrre Rrrouge. Et alors ? doit être un beau quartz chinois. Hé bien non, automatique, de plongée, 300m, mouvement Dior. Un ETA pour Dior lui dis-je mais ça se précise à la longue palpation, vague négo qui aboutit à une chute de prix sur un tarif déjà discounted et puis ce sont les beaux jours. Allez hop en boîte avec tous les goodies, svp. Très content de mon achat, 6 plongées dans la foulée (Bretagne, Méditerranée), c'est une vraie plongeuse amha mais vous en savez plus que moi dans le domaine, à vous ! Mes notes d'intérêt : 4* , de prestations : 3*, de prix : 2* "

En plongée, Roger, N4 FFESSM, 1 plongée test à 42m, St Féréole, Iles de Lérins (06) : " Objet original, intéressant en faisant abstraction du logo. Lunette à conception inachevée mais tout de même utilisable, bracelet correct, extension inutile. Aucun défaut majeur. A voir dans le temps la fiabilité de l'accord caoutchouc / acier. Intérêt : ***, Prestations : ***, Tarif public : ** "

En plongée, Martin, CMAS ***, 1 plongée test à 44m, Fourmigue (06) : " Si je m'attendais à plonger une Dior Homme Sport... Il n'y a que François ;-) Peu de défauts sur cette plongeuse de niche mais ils ont dû se tromper de cible, car là ils ont fait une montre pour plonger... nos experts marketing le diront mieux que moi. C'est techniquement intéressant cette peau de caoutchouc, j'aurais même préféré qu'elle en soit totalement recouverte y compris le pont. Pas ma tasse de thé mais plongeuse certainement et sûrement à l'insu des concepteurs parce que Dior et la plongée... Une rencontre pour le moins insolite encore signée François. "

En plongée, Scuby, CMAS *** 1 plongée test à 36m, (83). " François avait déjà commis la Tambour Diving de chez Vuitton, il nous récidive une plongeuse de catwalk 300m. Pur produit de créativité, simple et au final efficace, la plongeuse qu'aurait aimé dessiner Starck... private job joke inside :-D . Où sont les stylistes ? shake ze tree du design, nom de Zeus ! En dehors de la lunette et de l'aiguille des minutes trop timides, on se laisse emporter par l'originalité mais c'est quand même un produit pour François, une autre histoire sous un autre label ... "

Remarques : Produit phare de Luminox au Basel 2010, la Deep Dive 500 est la première montre automatique du célèbre fabriquant américain. Le dessin conserve l'essentiel des caractéristiques esthétiques des Luminox (cadran, lunette) et ne devrait pas dérouter les habitués de la marque. La boîte de 44mm de diamètre arbore une belle robe sombre PVD en acier, le Titane n'ayant pas été retenu. Détail technique, Luminox revendique l'homologation ISO 6425 de son produit sur le fond acier de 3 mm d'épaisseur. On remarque le louable protège couronne à 3h qui assure également le verrouillage de la lunette unidirectionnelle. Cette dernière est bien graduée à la minute mais ne présente qu'un seul index éclairé, contrairement à la tendance du moment sur des montres de technologie similaire. Les cadrans sont toujours et durablement lumineux, comme il se doit pour l'un des grands spécialistes de la technologie à tubes. Les aiguilles sont appropriées, celle des minutes est un peu courte mais majorée pour plus d'efficacité. La lisibilité devrait donc être le point fort de cette Deep Dive 500. A l'usage, les avis sont partagés : les larges indices colorés entourant les tubes sont visuellement encombrants; et en atténuant le contraste aiguilles/cadran, ils ne favorisent pas la lisibilité diurne. Si les choses s'améliorent grandement en faible lumière, la pointe de la grande seconde est tout de même trop similaire à celle des indices (forme, couleur). Le solide strap à boucle déployante attaché à la boîte offre à la fois qualité, originalité et efficacité. Les quelques réserves présentées sont appuyées par un tarif public élevé pour une boîte acier, même PVD et par ce qui semble être une transplantation un peu trop visible du concept boîte résine/mouvement quartz vers une boîte acier/mouvement automatique de plongée, une entreprise qui nécessitait un traitement différent. Le résultat d'ensemble est néanmoins cohérent et constituera une bonne alternative pour la technologie employée.

En plongée, Valérie, N5 FFESSM, PADI OWSI : " Heureusement que Marc a choisi la bleue... et dans cette jolie couleur, lire simplement l'heure en surface n'est pas si évident. Bref, sous l'eau, le strap est pas mal mais alors la sécu qui bloque la lunette et la couronne, c'est long et ennuyeux... La visi nocturne est OK, sans plus, dommage que la grande seconde soit quasi identique aux indices, ça rajoute du temps de lecture en plongée. Intérêt : pas trop pour moi, discutable (**), prestations : bonne qualité de fabrication, solide mais elle n'est pas "immédiate" (lecture, pont bloquant la lunette) donc moyen (***), tarif public élevé (**). Une plongée de nuit sur la Crête à Scuby, Cap d'Antibes (23m). Merci à Marc pour le prêt de la montre. ;-) "

En plongée, Martin, CMAS ***, 2 plongée test de jour à 54m, Dromadaire (06), "Vaudois" (83) : " C'est le produit technique que j'attendais depuis pas mal de temps. Beaucoup de promotion sur la certification ISO 6425, les explications claires sur le concept d'étanchéité sur le site web, c'est bien. Il a quand même fallu (un peu) insister pour obtenir l'assurance de la certification de l'annexe A sur la plongée en saturation, chose non précisée sur la boîte ou dans le site web. Prenez une Luminox du catalogue, mettez là dans une coque PVD avec un ETA, pressez le tout à 50 bars et voilà ! Je possède des Luminox et je suis habitué à ce type de cadran, la lisibilité ne me pose pas de problème, nous ne sommes pas tous d'accord mais je persiste à dire qu'il s'agit juste d'une question d'habitude. Pour les autres utilisateurs, l'habitude viendra avec le temps... Le blocage de lunette n'arrangera pas ceux qui aiment faire cliquer leurs lunettes, ouvrir, fermer, je comprends que ça peut lasser à la longue mais c'est pour la sécurité de la petiote. Je regrette plus l'absence d'indices lumineux par micro tubes sur la lunette, ça l'aurait boostée question intérêt et prestations. J'admets aussi qu'une variation sur le même thème aurait été bienvenue, histoire de démarquer les quartz de l'auto. Je préfère donc la démarche de Swiss Army avec sa 500 auto PVD : esthétique générale, lunette "éclairée", aiguilles, lecture... Intérêt de cette 500m Luminox : Bien, Prestations : Très bonne finition, prestations convenables même si elle très typée pour les fans de Luminox, Tarif : Elle est chère pour être juste ajoutée dans un tiroir."

En plongée, Roger, N4 FFESSM, 1 plongée test à 61m, calanque 8H-3 du catalogue de Henri (13) : " Bien dimensionnée et assez bien lisible par tous temps, solidité acquise, bon strap, confortable. Le blocage est peut-être superflu, la couronne est en tous cas très bien protégée. Une plongeuse mieux adaptée au franchissement ou à la spéléo qu'à la plongée de loisir. Intérêt : ***, Prestations : ***, Tarif public : ** "

En plongée, Marc (Suisse), CMAS ***, PADI Dive Master " L'achat s'est fait peu après que mon AD les aient reçues. (...) Quand je suis passé il ne lui restait plus que la jaune et l'orange, je voulais la bleue... Un client a ramené le lendemain la bleue pour une orange. (...) 20% de remise sur 1900 francs c'est déjà intéressant pour cette montre chère, j'en conviens. Comme je l'ai dit à Martin, je ne la compare pas avec la Swiss Army, ces montres sont très différentes dans leur approche même. (...) Luminox est un nouveau venu, il est toujours intéressant de voir qu'un fabricant peut faire autre chose. (...) contrairement à ce que j'ai pu lire, il n'y a rien de bien spécial à mettre un ETA dans une Luminox... Intérêt : Très bien, prestations générales : bonnes, quelques manques comme la lunette manquant d'éclairage, un cadran chargé ou une grande seconde pas assez différenciée des index. Prix : élevé. Il y a mieux à faire dans cette gamme de prix, sauf si on y a déjà largement pioché. :-) Merci à tous. (...) "